COVID-19 "On observe de nouveau une circulation du virus" : à Paris, des virologues traquent le coronavirus dans les eau

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Pboulanger Prés.
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COVID-19 "On observe de nouveau une circulation du virus" : à Paris, des virologues traquent le coronavirus dans les eau

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 53565.html
"On observe de nouveau une circulation du virus" : à Paris, des virologues traquent le coronavirus dans les eaux usées


Depuis fin juin, les virologues de la régie autonome de la ville de Paris, Eau de Paris, observent à nouveau des traces de Covid-19 dans les eaux usées, sans que ce soit "aussi important qu'au tout début de l’épidémie."

 
  

 Farida Nouar franceinfo - Radio France
Mis à jour le 23/07/2020 | 07:06 - publié le
23/07/2020 | 07:06

  
Combinaison blanche, lunettes et masque, Sébastien Wurtzer, virologue à Eau de Paris a régie autonome de la capitale, s'apprête à analyser un échantillon d'eau usée. "On va prendre 11ml de cette eau usée que l’on va  transférer dans un tube à centrifuger. Et on va le mettre dans des godets qui permettent après de centrifuger l’échantillon c’est-à-dire de sédimenter l’ensemble des particules présentes dans l’échantillon", explique-t-il. C’est justement dans ces particules que peut apparaitre le virus du Covid-19. Alors que des clusters apparaissent en France, les eaux usées se révèlent être un indicateur précieux pour suivre le coronavirus.
 
Fin juin les capteurs d’"Obépine", un réseau expérimental placé sur les stations d’épuration et les égoûts d’Ile-de-France détectait des traces du coronavirus à Paris. Les analyses sont réalisées dans des laboratoires à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) depuis le début de la pandémie. "Au départ on était à deux, trois échantillons au début de l’étude. Aujourd’hui, on est en moyenne entre 30 et 60 échantillons par jour avec de plus en plus de demandes des collectivités" raconte Sébastien Wurtzer. 

"Un système d'alerte précoce"

Selon ce virologue, le suivi des eaux usées est un indicateur pertinent de la dynamique de l’épidémie : "D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la phase durant laquelle les patients sont le plus contagieux c’est 24 à 48h avant l’apparition des premiers symptômes. Il y a de fortes chances qu’on retrouve [des traces du virus] dans les selles des malades dans nos analyses."   

 
  
On a ainsi pu détecter la circulation du virus,
avant ce qui se passait à l’hôpital.
Sébastien Wurtzer, virologue à franceinfo
 
  
 
D'après Sébastien Wurtzer, "un des atouts c’est effectivement d’avoir un système d’alerte précoce. C’est aussi une vision collective, contrairement à des tests individuels, puisque là, par exemple, on a un
échantillon qui peut représenter quelques centaines de milliers de personnes. Et à partir de là, on peut voir très facilement au sein de cette population, qui est raccordée à ce réseau d’assainissement, si on a du virus qui circule ou pas à l’intérieur." 
        
 
Les résultats sont connus en seulement quatre heures s'il n'y a pas trop de demandes. Aujourd’hui, le virus a été détecté dans les eaux usées de Paris mais pas de raison de s’alarmer, précise Laurent Moulin, le responsable de la recherche et développement  à Eau de Paris : "On observe depuis fin juin de nouveau une circulation du virus dans les eaux usées mais pas spécifiquement avec une pente aussi important que ce que l’on a pu observer au tout début de l’épidémie." La plateforme "Obépine" veut se déployer avec l'ambition d'établir 150 stations sur l’ensemble de la France. Elles permettraient d’avoir une vision globale des mouvements du virus dans le pays.


Prenez bien soin de vous !
Amicalement,
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