Toulouse, Nice, Lille, La Rochelle... De plus en plus de villes imposent le masque en extérieur

Verrouillé
Avatar du membre

Auteur du sujet
Pboulanger Prés.
Administrateur
Administrateur
Messages : 10780
Enregistré le : 02 févr. 2010 18:41
14
Localisation  : La Chapelle en Serval F-60520
Genre :
Zodiaque :
Âge : 67
    Windows 10 Firefox

Toulouse, Nice, Lille, La Rochelle... De plus en plus de villes imposent le masque en extérieur

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.lefigaro.fr/sciences/saint- ... t-20200802

Toulouse, Nice, Lille, La Rochelle... De plus en plus de villes imposent le masque en extérieur 

Pour lutter contre la propagation du Covid-19 en cette période estivale, près d'une centaine de communes n'hésitent pas à limiter l'accès des centres-villes.


Par Marie-Liévine Michalik
Publié le 2 août 2020 à 16:24,
mis à jour il y a 2 heures

 
«Ridicule», «bonne mesure», «contraignant»: réactions au Touquet où le port du masque est obligatoireDans le centre-ville du Touquet, le port du masque est désormais obligatoire, une mesure prise par les autorités afin d'éviter la propagation du Covid-19. Si pour certains le port du masque est «une bonne mesure», d'autres nient son efficacité.   Current Time 0:13     

«Les préfets pourront désormais par arrêté étendre l'obligation de port du masque aux lieux publics ouverts. Cette décision pourra être prise localement, en fonction de l'évolution de l'épidémie dans chaque territoire», a annoncé Olivier Véran, vendredi 30 juillet, dix jours après l'obligation du port du masque dans tous les lieux clos.
 
 
Dès le lendemain de cette annonce du ministre de la Santé,
le préfet du Nord a délimité «un certain nombre de zones» de la métropole européenne de Lille
où le port du masque sera obligatoire, en extérieur.
Très rapidement, une centaine de communes ont suivi.
 
 

Pourtant déclaré comme «inutile» dans les rues par Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, au début de la pandémie, le masque en extérieur est désormais devenu «recommandé» par le ministre de la Santé. «Si vous êtes dans une rue où il y a plusieurs personnes qui vont se balader et vous n'êtes pas sûr de pouvoir garder la distance, je le recommande."

Craintifs d'une nouvelle vague, les élus locaux ont préféré prévenir que guérir. Territoire en «vulnérabilité élevée», le département de la Mayenne, a rendu le port du masque obligatoire dans 69 de ses villes dès le lundi 3 août, pour limiter la propagation du virus et faire face à la résurgence du nombre de contaminations.
 
«Au cours des dernières semaines», «plusieurs foyers épidémiques ont été recensés», a alerté le préfet. La vigilance est donc accrue pour les autorités qui craignent une flambée de l'épidémie avec l'arrivée des aoûtiens et une «circulation encore active du virus». Jusque-là, seules les villes principales du département étaient concernées mais avec la nouvelle mesure, 30% des communes et 70% de la population mayennaise devront porter un masque en extérieur.
 
Centres-villes, marchés ou zones touristiques concernés

Toulouse, Biarritz, La Rochelle, Bayonne, Saint-Malo, Annecy, Biscarrosse-Plage (Landes), Le Touquet, Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) ont elles aussi rendu leurs centres-villes et zones touristiques uniquement praticables par des piétons masqués. Une mesure «nécessaire pour protéger les estivants et les Biarrots», a justifié Maider Arosteguy, maire de Biarritz. «La fréquentation du mois du juillet a été très forte et nous craignons un mois d'août encore plus difficile à gérer face à la crise sanitaire.»

De son côté, le maire de Tours, Emmanuel Denis, pourtant sceptique quelques jours plus tôt, s'est ravisé le 2 août en rendant le masque obligatoire dans «l'hypocentre» de la ville. Décision prise et élargie aux bords de la Loire pour éviter que «la situation n'empire» et «stopper cette progression», d'après la préfète d'Indre-et-Loire, interrogée par la Nouvelle République.
 
À Nice, seules les rues les plus fréquentées sont soumises à cette restriction. La mairie a par ailleurs mis en place des haut-parleurs pour rappeler aux Niçois et aux touristes l'importance de respecter les distanciations sociales et l'interdiction de consommer de l'alcool aux bords des plages.
 
D'autres édiles ont fait le choix de limiter les mesures restrictives à quelques heures de la journée.
À l'instar des plages des Sables d'Olonne fermées lors de la marée haute,
les pavés à Orléans ne peuvent être foulés que par des promeneurs masqués de 21h à 6h du matin.
 

Les marchés en extérieur sont aussi dans la ligne de mire des élus. Autorisés à tous rouvrir le 11 mai, beaucoup sont de nouveau soumis à des mesures sanitaires strictes dont le port du masque. À Blanquefort, Caen, Cannes, Carpentras, Lorient, les promeneurs pourront acheter fruits et légumes à condition d'être masqués afin de limiter la propagation de l'épidémie.

Jusqu'à 3750 euros d'amende

Si un piéton ne respecte pas le port du masque obligatoire en extérieur, il doit s'acquitter d'une amende de 135 euros, même montant que s'il ne le portait pas dans un lieu clos ou dans les transports en commun. S'il récidive, l'amende passe à 1500 euros. La loi se durcit pour les indociles. En cas de triple récidive en moins de trente jours, le promeneur risque six mois de prison et 3750 euros d'amende.
 
La France n'est pas le seul pays à imposer le port du masque. Au Royaume-Uni, en Allemagne, au Portugal, aux Pays-Bas et en Italie, il est obligatoire dans tous les lieux clos. En cas de non-respect, le citoyen risque entre 110 euros pour les Anglais, entre 300 et 4000 euros pour les Italiens, 350 euros pour les Portugais.

Les Belges quant à eux sont contraints de porter un masque en intérieur comme en extérieur si le mètre de distanciation sanitaire ne peut pas être respecté.

Circulation soutenue de l'épidémie
Les vacances accompagnées des températures estivales encouragent les Français à diminuer leur prudence mais «la circulation du virus reste soutenue», a précisé vendredi 31 juillet, la Direction générale de la Santé dans son bilan hebdomadaire.

La veille, l'agence sanitaire Santé publique France relevait également une augmentation des nouveaux cas de 54% par rapport à la semaine précédente, «particulièrement chez les 20-30 ans». Les scientifiques restent donc très vigilants et surveillent de près les chiffres pouvant indiquer une reprise de l'épidémie. Les autorités appellent, quant à elles, les Français à faire preuve de responsabilité en veillant aux gestes barrières, seules capables pour l'instant de faire front au virus.



Prenez bien soin de vous !
Amicalement,
Image
Verrouillé

Retourner vers « 2020 »