Covid-19 : cinq questions sur le couvre-feu instauré à partir de samedi en Ile-de-France et dans huit métropoles

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Pboulanger Prés.
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Covid-19 : cinq questions sur le couvre-feu instauré à partir de samedi en Ile-de-France et dans huit métropoles

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 41665.html
Covid-19 : cinq questions sur le couvre-feu instauré à partir de samedi en Ile-de-France et dans huit métropoles 

Emmanuel Macron a annoncé mercredi l'instauration de cette mesure pour endiguer la propagation de l'épidémie de coronavirus dans les zones les plus touchées.

franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 15/10/2020 07:00

Mis à jour le 15/10/2020 08:04
  
Pour faire face à la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19, l'exécutif a abattu la carte du couvre-feu. Le président de la République a annoncé cette mesure pour la région Ile-de-France et huit métropoles, mercredi 14 octobre, lors d'une interview sur TF1 et à France 2. Elle s'appliquera à partir du samedi 17 octobre.
  
Le couvre-feu vise notamment à limiter les moments de convivialité privés, considérés comme des "vecteurs d'accélération" du virus. Francefinfo revient en cinq questions sur cette restriction qui doit durer au minimum quatre semaines. 

Comment les zones ont-elles été choisies ? 

L'Ile-de-France, les métropoles de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne sont les zones les plus touchées par la reprise de l'épidémie depuis la rentrée. Elles sont aussi très densément peuplées. Ainsi, ce couvre-feu va concerner environ 20 millions de personnes.
 
"L'objectif, c'est de pouvoir continuer à avoir une vie économique, que les écoles, les lycées et les universités soient ouverts, que nos concitoyens puissent travailler tout à fait normalement et qu'il puisse y avoir une vie sociale", même restreinte, a expliqué Emmanuel Macron.
 
Au printemps, plusieurs communes, notamment Nice, ainsi que la Guyane, avaient instauré des couvre-feux temporaires. 

Dans quel cadre juridique s'inscrit ce couvre-feu ? 

Il est adossé à la mise en place de "l'état d'urgence sanitaire", un régime d'exception créé à l'occasion de l'épidémie de coronavirus, et appliqué du 23 mars 2020 au 10 juillet 2020 sur la majorité du territoire, et jusqu'au 17 septembre pour la Guyane et Mayotte. S'il entrera de nouveau en vigueur ce week-end, il ne peut être déclaré que pour un mois et sur la base d'indicateurs sanitaires très dégradés. Passé ce délai, il n'est prorogé qu'avec l'accord de l'Assemblée nationale et du Sénat, qui fixent sa durée, éclairés par un avis du Conseil scientifique sur la situation épidémique.
 
Une fois prononcé, l'état d'urgence sanitaire offre toute une palette d'outils au gouvernement pour fermer les établissements recevant du public, réglementer, voire interdire les rassemblements et déplacements, jusqu'au confinement total.
 
"Les curseurs peuvent être poussés à leur maximum et peuvent être aussi différenciés" , selon la circulation du virus, explique la rapporteure du texte "organisant la fin de l'état d'urgence sanitaire", la députée LREM Marie Guévenoux. Ainsi, si l'état d'urgence sanitaire est bien décrété sur tout le territoire national, les préfets de départements pourront choisir quelles dispositions appliquer, en fonction de la situation sanitaire.

Combien de temps doit-il durer ?

Puisqu'il s'adosse à l'état d'urgence sanitaire, ce couvre-feu durera au moins "quatre semaines", a prévenu le chef de l'Etat. Or ce dernier souhaite que le gouvernement se rende "au Parlement pour pouvoir essayer de le prolonger jusqu'au 1er décembre". Cette mesure durera donc probablement six semaines. "C'est le temps qui nous paraît utile", a encore dit Emmanuel Macron.

L'objectif est de faire en sorte que "les 20 000 nouveaux cas par jour" reviennent à "3 000 cas, 5 000 cas par jour", et que les patients atteints du Covid-19 ne représentent plus que "10% à 15%" des places en réanimation, contre "32%" aujourd'hui.

Par ailleurs, si d'ici à deux semaines le couvre-feu ne commence pas à porter ses fruits dans les zones concernées, des clauses de revoyure pourront être envisagées, a appris auprès de l'exécutif le service politique de France Télévisions, mercredi soir. Dans ce cas, un couvre-feu avancé à 20h, voire 19h pourrait être instauré.

Quels contrôles et sanctions sont prévus ?

Comme pour le non-port du masque, le non-respect du couvre-feu sera pénalisé d'une amende de 135 euros. "Il y aura des contrôles et des amendes (...) avec 1 500 euros en cas de récidive. Il faut que chacun soit conscient des risques et des enjeux. Les Français ont été exemplaires pendant le confinement, car ils ont compris que c'était pour protéger les plus fragiles et les soignants. Si on ne veut pas prendre des mesures plus dures dans 15 jours ou un mois il y aura des contrôles", a-t-il affirmé.
 
 Emmanuel Macron a ajouté que les forces de police seront mobilisées "de manière proportionnée" et "localement".

Quelles seront les exceptions ?

Le président de la République a cependant indiqué qu'il existerait des exceptions, pour se rendre ou rentrer du travail ou en cas d'urgence. Dans les zones où le couvre-feu est appliqué, il faudra donc être chez soi à 21 heures samedi, et les cinémas, théâtres, restaurants et autres commerces "fermeront pour cette heure-là", a indiqué Emmanuel Macron. Néanmoins, comme durant le confinement, des exceptions seront possibles. 

C'est notamment le cas "pour toutes celles et ceux qui rentrent du travail après 21 heures ou qui travaillent de nuit" ou "pour tous ceux qui auront une urgence sanitaire". "ll n'y aura pas d'interdiction de circuler mais une stricte limitation" aux heures du couvre-feu, a résumé le président.
 
Une conférence de presse du Premier ministre, Jean Castex, et des ministres, aura lieu jeudi pour dévoiler les "détails" de ces autorisations, a précisé Emmanuel Macron.


Prenez bien soin de vous !
Amicalement,
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