Covid-19 : la France intensifie les contrôles aux péages et dans les gares et aéroports

Archive de Informations

Verrouillé
Avatar du membre

Auteur du sujet
Pboulanger Prés.
Administrateur
Administrateur
Messages : 10783
Enregistré le : 02 févr. 2010 18:41
14
Localisation  : La Chapelle en Serval F-60520
Genre :
Zodiaque :
Âge : 67
    Windows 10 Firefox

Covid-19 : la France intensifie les contrôles aux péages et dans les gares et aéroports

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... ports.html
Covid-19 : la France intensifie les contrôles aux péages et dans les gares et aéroports 

Face à la résurgence de l’épidémie, des experts demandent de reconfiner la population et de fermer les écoles. Le gouvernement s’y refuse toujours. 

Par L'Obs avec AFP
Publié le 27 mars 2021 à 12h10
Mis à jour le 27 mars 2021 à 12h14
 
Face à une situation épidémique « critique » les autorités ont intensifié samedi 27 mars les contrôles aux aéroports et péages routiers pour faire respecter l’interdiction de se déplacer. Des mesures très en deçà des restrictions plus strictes réclamées par nombre d’experts.
 
Trois départements, le Rhône, l’Aube et la Nièvre sont soumis depuis vendredi minuit aux mesures de restrictions déjà en vigueur dans 16 départements, dont Paris et sa région. Au programme : pas de déplacements à plus de 10 km sans dérogation, pas de sortie du territoire sans motif impérieux, commerces fermés et demi-classes en lycée.
 
Parallèlement, 24 autres départements sont sous vigilance renforcée. Dans le reste du pays, un couvre-feu est en vigueur de 19 heures à 6 heures. Partout, bars, restaurants, lieux culturels sont fermés.
 
Samedi matin, gare Montparnasse à Paris, « une dizaine d’équipes sont mobilisées contre deux à trois en temps normal, explique à l’AFP un capitaine de police, qui précise que les contrôles vont être accentués  »aux heures de pointe".

Pas de mea culpa d’Emmanuel Macron

Jeudi, le chef de l’Etat Emmanuel Macron, qui a refusé tout mea culpa après son refus de confiner le pays en janvier malgré les prévisions des experts, avait indiqué que les semaines à venir seraient « difficiles ».
 
Un conseil de défense doit se tenir mercredi 31 mars dans la soirée pour décider d’un éventuel durcissement des sanctions.

Dans ce contexte, le débat sur un nouveau report des élections régionales et départementales prévues les 13 et 20 juin est relancé. L’exécutif a indiqué qu’il allait se conformer « strictement » à l’avis du conseil scientifique, qui doit en principe remettre ses recommandations dimanche à Matignon.
 
Le nombre de malades en réanimation s’élevait vendredi soir à 4 766, se rapprochant toujours plus du pic de la deuxième vague à l’automne (4 900). La barre des 200 000 nouveaux cas hebdomadaires a été franchie. Au total, 94 302 personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie.
 
Poussée par le variant anglais, jugé plus contagieux et plus virulent, l’épidémie a progressé quasiment partout en France en mars, un scénario prévu par les épidémiologistes dès janvier.

Des demandes de reconfinement

Il faudrait un confinement « au minimum (d’)un mois à partir de ce week-end », selon l’un d’eux, Eric D’Ortenzio, cité samedi dans les colonnes du « Parisien ». « D’après mes modèles, il serait nécessaire de confiner de manière stricte, comme en mars 2020, au moins pour six semaines », renchérit dans le même journal Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l’université de Montpellier.
 
Objectif : retrouver un taux d’incidence en deçà de 5 000 nouveaux cas par jour, le seuil fixé par Emmanuel Macron en novembre.
 
L’autre question qui se pose tourne autour des écoles. Contrairement à nombre de ses voisins européens, la France refuse de les fermer. Vendredi, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé que les classes fermeraient désormais dès l’apparition d’un premier malade dans les départements reconfinés. Mais de nombreuses voix demandent une fermeture complète des établissements.

Chez les 0-14 ans le taux d’incidence a augmenté de 31 % du 15 au 21 mars par rapport à la semaine précédente, selon le point épidémiologique publié vendredi par l’agence sanitaire.
 
Sur le plan vaccinal, 7,5 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont 2,6 millions deux doses. La France a donc dépassé les 10 millions d’injections. Et la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé samedi que près de 3 millions de doses supplémentaires allaient arriver la semaine prochaine dans le pays.


Si vous appréciez notre travail, merci de nous soutenir par un petit don en cliquant sur le bouton ci-après


Je fais un don de soutien à l'Association


Prenez bien soin de vous !
Amicalement,
Image
Verrouillé

Retourner vers « 2021 »