Covid- 19 : "Les mesures de freinage n'ont quasiment aucun effet", s'alarme Gilles Pialoux, chef de service des maladies

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Pboulanger Prés.
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Covid- 19 : "Les mesures de freinage n'ont quasiment aucun effet", s'alarme Gilles Pialoux, chef de service des maladies

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... S-3-[sante]
Covid- 19 : "Les mesures de freinage n'ont quasiment aucun effet", s'alarme Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Tenon





Publié le 30/03/2021 10:11
franceinfo
Radio France


"On a des décisions politiques qui n'ont aucune cohérence scientifique", se désole l'infectiologue.


Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Tenon à Paris, alerte mardi 29 mars sur France Inter sur la situation épidémique actuelle en France. "Je le vois à l'échelle de mon hôpital, les mesures de freinage n'ont quasiment aucun effet. Regardez les Alpes-Maritimes ! L'effet était très mineur et ça repart", commence-t-il.

"Les mesures de freinage, c'est du 'en même temps'.
En même temps, on laisse circuler le virus
et en même temps, on prend quand même des mesures,
ce qui fait qu'on ne fait pas rien."
Gilles Pialoux, infectiologue à franceinfo

"Quand on compare la première vague avec la deuxième vague ? Cette deuxième vague est plus mortelle, elle est plus insupportable sur le plan sanitaire, même si elle n'est pas montée aussi haut", explique Gilles Pialoux.

Une "éclipse scientifique depuis janvier"

Pour lui, "on a des décisions politiques qui n'ont aucune cohérence scientifique. Il y a une éclipse scientifique depuis l'avis du conseil scientifique de janvier", conclut-il. Gille Pialoux regrette par ailleurs "l'absence de transparence et des conséquences" de la stratégie sanitaire mise en place.
 
"Il n'y a pas eu débat de la représentation nationale sur le fait qu'avec les choix politiques assumés, on allait déplacer les malades, déprogrammer à hauteur de 80 %, comme l'a demandé notre Agence régionale de santé", souligne-t-il. "80 % de déprogrammation ! Moi, j'ai trouvé ce chiffre inhumain"

Et d'évoquer les conséquences que cela pourrait avoir : "Concrètement, on sait qu'en 48 heures, on peut arrêter 80 % des interventions chirurgicales pour récupérer le personnel et récupérer les espaces, c'est à dire réanimer dans les blocs opératoires.

Et après ? Après, c'est la situation à la lombarde. Ce n'est pas du tout un scénario catastrophe. C'est une scénario plausible"
, assène-t-il.


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