Accord des parents, consentement : comment va se passer la vaccination des adolescents ?

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Pboulanger Prés.
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Accord des parents, consentement : comment va se passer la vaccination des adolescents ?

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/vaccination-a ... cents.html
Accord des parents, consentement : comment va se passer la vaccination des adolescents ? 

Lundi matin, le directeur général de la Santé a rappelé l’importance d’une discussion avec l’adolescent avant l’injection, et précisé que l’accord des deux parents était nécessaire. 

Par L'Obs avec AFP
Publié le 14 juin 2021 à 10h41
Mis à jour le 14 juin 2021 à 10h53
 
 
La campagne de vaccination en France franchira une nouvelle étape mardi 15 juin avec son ouverture aux 12-18 ans. Ce lundi, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a détaillé le processus.
 
Les « deux parents » devront donner leur accord pour vacciner leur enfant, a-t-il expliqué sur RTL. Ils pourront le faire par le biais d’un formulaire mis en ligne sur le site du ministère de la Santé.
 
Toutefois, la présence « d’un seul parent » sera requise lors de la vaccination, a-t-il ajouté, le formulaire permettant de déclarer sur l’honneur l’accord du deuxième parent.
 



Le consentement oral recueilli

Comme l’explique la DGS, dans une circulaire publiée dimanche, le professionnel de santé qui administre l’injection devra, par ailleurs, lors de l’entretien préparatoire, donner aux adolescents « une information claire et adaptée à leur âge sur les incertitudes liées à la maladie, sur le vaccin lui-même et à propos de son efficacité à moyen et long terme, ainsi que sur les moyens complémentaires de prévenir la maladie (notamment le respect impératif des gestes barrières) ». L’administration du vaccin ne peut se faire sans ce consentement, recueilli à l’oral.

 Les vaccinateurs seront par ailleurs « très attentifs au bénéfice-risque individuel », assure Jérôme Salomon.
 
La DGS rappelle également que les mineurs vaccinés doivent être munis d’une carte vitale à leur nom, de celle d’un des parents, ou d’une attestation de droit de la Sécurité sociale, « pour assurer le bon remplissage de l’outil Vaccin Covid ».

« Des ambassadeurs de la vaccination »

« La vaccination a déjà commencé dans certains centres et on a vu que c’était extrêmement simple », « très bien accepté par les adolescents […], qui sont force de conviction », a expliqué Jérôme Salomon. « Ce sont eux qui ont le plus souffert de cette épidémie » et « beaucoup d’ados sont des ambassadeurs de la vaccination ».
 
Pour l’heure, la vaccination des adolescents n’est possible qu’avec le vaccin Pfizer/BioNTech, le seul à avoir obtenu cette autorisation par l’Agence européenne du Médicament actuellement.
 
Dimanche, le professeur Alain Fischer, « Monsieur Vaccin » du gouvernement, avait expliqué que la vaccination des mineurs de plus de 12 ans est un « impératif arithmétique ». « Pour parvenir à l’immunité de groupe, il faut vacciner 90 % des 12 à 100 ans ; si bien qu’elle restera hors d’atteinte même en vaccinant la quasi-totalité des adultes », avançait-il.


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