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Pboulanger Prés.
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"Je ne remettrai pas la blouse" : à deux jours de l'obligation vaccinale contre le Covid-19, certains soignants sont ...

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... S-3-[sante]
"Je ne remettrai pas la blouse" : à deux jours de l'obligation vaccinale contre le Covid-19, certains soignants sont prêts à perdre leur emploi

L'obligation vaccinale des personnels hospitaliers doit entrer en vigueur à partir du 15 septembre. Reportage à Lyon avec deux soignants qui refusent toujours le vaccin contre le Covid-19 malgré la menace de ne plus pouvoir travailler.
 
Mathilde Imberty
Radio France
Publié le 13/09/2021 06:23

Mis à jour le 13/09/2021 06:28
 
  Image
Des infirmières travaillent dans le service de soins intensifs Covid-19 d'un hôpital de Lyon-Sud, le 8 septembre 2021 (Photo d'illustration). (JEFF PACHOUD / AFP)
 

La date de la mise en œuvre de l'obligation vaccinale avait été fixée par Emmanuel Macron lors de son allocution du 12 juillet. Les soignants qui n'auront pas reçu au moins une première dose au mercredi 15 septembre verront leur activité et salaire suspendus. À deux jours de cet ultimatum, il reste pourtant des irréductibles parmi les soignants qui refusent toujours la vaccination contre le
Covid-19. 
Aux Hospices Civils de Lyon, qui réunit 13 hôpitaux publics, 95% du personnel est vacciné. Ce n'est pas le cas de Damien. "Je ne suis pas contre le vaccin, explique l'infirmier aux urgences, âgé de 37 ans. On a quatre vaccins à faire qui ont tous été faits, je me suis remis à jour, mais j'ai une méfiance envers ce vaccin et cette pathologie. C'est vraiment sur le vaccin car ce sont de nouveaux procédés."

Le 15 septembre, le couperet devrait tomber pour Damien. C'est ce que lui a écrit son employeur : "Si vous n'avez pas engagé votre chemin vaccinal avant le 15, vous ne serez pas autorisé à poursuivre votre activité au-delà. Vous serez automatiquement suspendu sans rémunération."

"C'est quand même violent.
On préfère virer des gens compétents
plutôt que négocier avec eux."
Damien, infirmier aux urgences
à franceinfo


Élodie est aide-soignante contractuelle. Dans deux jours, elle ne pourra plus être embauchée par des cliniques, des hôpitaux ou même exercer à domicile. "Cette obligation vaccinale n'est plus justifiée. Il est où le bénéfice à se faire vacciner aujourd'hui ? Je trouve qu'on aurait pu laisser faire notre système immunitaire s'adapter à ce virus."
Ces soignants assument et sont convaincus au point de renoncer à leur métier. "Mon boulot, il est perdu, déclare Damien. Je ne remettrai pas la blouse dans la fonction publique à l'hôpital. Je ferai autre chose mais je ne serai plus dans le soin." Ultra minoritaires, ces soignants non vaccinés manifesteront partout en France mardi.


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