Trois choses à savoir sur le molnupiravir, la pilule anti-Covid du laboratoire Merck en attente d'autorisation

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Pboulanger Prés.
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Trois choses à savoir sur le molnupiravir, la pilule anti-Covid du laboratoire Merck en attente d'autorisation

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... S-3-[sante]
Trois choses à savoir sur le molnupiravir, la pilule anti-Covid du laboratoire Merck en attente d'autorisation 

Le laboratoire américain Merck a annoncé ce lundi 11 octobre avoir déposé une demande d'autorisation auprès de l'Agence américaine du médicament pour sa pilule, le molnupiravir.
 
Solenne Le Hen
Radio France
Publié le 11/10/2021 18:20
 
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Les pilules du traitement expérimental molnupiravir développé par le laboratoire américain Merck. (HANDOUT / MAXPPP)
 
Le laboratoire Merck a déposé ce lundi 11 octobre une demande d'autorisation en urgence pour sa pilule contre le Covid-19, le molnupiravir, auprès de l'Agence américaine du médicament. Ce remède, facile à administrer, est appelé à devenir un outil crucial dans la lutte contre la pandémie.  

C’est l’un des premiers médicaments à être conçu exprès contre le coronavirus

Avec le molnupiravir, la recherche contre le Covid entre dans une nouvelle phase. Au tout début de l'épidémie, les médecins testaient des médicaments qui existaient déjà, pour d'autres maladies, comme l'hydroxychloroquine ou le remdesivir. Mais pratiquement toute la communauté scientifique est aujourd'hui d'accord pour dire qu'aucune de ces molécules ne fonctionne sur le coronavirus.
Un an et demi après le début de la pandémie, finissent par sortir des médicaments élaborés exprès contre le Covid-19. Et le molnupiravir en fait partie. Ce médicament est pris au début des symptômes, doit être pris le matin et le soir pendant cinq jours. Il peut aussi être prescrit chez des cas contacts à risque, en préventif.  
 




Les chercheurs se concentrent sur les médicaments à administrer par voie orale, car les médicaments actuels ne sont pas faciles à administrer. Les anticorps monoclonaux s’administrent par perfusion, il faut donc aller à l'hôpital. Et ils sont chers, au moins 1 000 euros l'injection. Les corticoïdes, comme la dexaméthasone, sont également souvent administrés par perfusion, à l'hôpital également. En comparaison, le comprimé a cet avantage de pouvoir être prescrit par votre médecin généraliste, et d’être avalé tranquillement chez soi.  

Il y a encore peu de résultats scientifiques

Le médicament est très attendu mais il est encore tôt. Il y a encore peu de résultats scientifiques, qui sont en plus préliminaires. Dans un communiqué, le laboratoire Merck s'est contenté d'annoncer que le molnupiravir a réduit de moitié les formes graves et les décès chez près de 800 patients à risque. La FDA, le régulateur américain, va maintenant se pencher sur l'ensemble des données de l'essai clinique. Il va donc falloir attendre encore quelques semaines pour avoir l'avis d'une autorité scientifique.  

D’autres médicaments similaires sont attendus 

Une constellation de biotechs travaillent dans le monde à trouver un médicament. Mais sur ce marché des antiviraux en comprimé, il y a surtout deux autres candidats sérieux. L'un du laboratoire américain Pfizer, l'autre du suisse Roche. Les résultats des tests sur leurs candidats-médicaments respectifs sont attendus dans les tout prochains mois.


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