[ARS] Vaccination contre la covid-19 : le Pr Alain Fischer et l’ARS Bretagne précisent les enjeux sur la campagne de rap

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Pboulanger Prés.
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[ARS] Vaccination contre la covid-19 : le Pr Alain Fischer et l’ARS Bretagne précisent les enjeux sur la campagne de rap

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.bretagne.ars.sante.fr/vacci ... eux-sur-la
Vaccination contre la covid-19 : le Pr Alain Fischer et l’ARS Bretagne précisent les enjeux sur la campagne de rappel

Actualité 7 décembre 2021 
 
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Alors que la campagne de vaccination contre la covid-19 se poursuit autour du rappel vaccinal, l’ARS Bretagne a convié, ce lundi 6 décembre, le Professeur Alain Fisher à une conférence de presse. A cette occasion, le président du Conseil national d'orientation pour la stratégie vaccinale a précisé les enjeux liés au rappel vaccinal.
"Il est indispensable que les adultes reçoivent un rappel. C’est encore plus vrai pour les personnes âgées ou fragiles", insistait le professeur Alain Fischer, président du Conseil national d'orientation pour la stratégie vaccinale lors d’un point presse organisé, lundi 6 décembre à l’ARS Bretagne. Alors que la cinquième vague prend chaque jour un peu plus d’ampleur, le professeur Alain Fischer a précisé que la vaccination reste une arme "efficace et sûre" : "la protection face à une forme grave de la Covid-19 est 10 à 20 fois supérieur après une dose de rappel, c’est un phénomène assez classique en terme de vaccination. Sur la sécurité, études à l’appui, les effets secondaires se limitent à des syndromes pseudo-grippaux dans les 48 heures suivants l’injection", précisait-il.

"Il n’y a aucune raison de ne pas recevoir le vaccin de Moderna"

Pour mener à bien cette campagne de rappel, les autorités disposent de deux vaccins à ARN messager, celui de Pfizer et celui de Moderna. "Les deux meilleurs", résumait Alain Fischer. La mobilisation des deux vaccins est d’ailleurs indispensable pour ne pas ralentir la poursuite de la campagne de rappel. Sur les doutes exprimés vis-à-vis du vaccin Moderna, le Professeur a coupé court : "il n’y a aucune raison de ne pas recevoir ce vaccin". Avant de préciser : "au-delà de 30 ans, il n’y a pas de différence entre les deux produits. Chez les hommes de moins de 30 ans, les études ont mis en évidence la survenue un peu plus fréquente de myocardites/péricardites bénignes qui interviennent très tôt après l’injection et guérissent en quelques jours". "On parle là de 70 cas pour 1 million de vaccinés", tempérait-t-il. Pour cette raison, le rappel vaccinal en Moderna s’applique en demi-dose.

44,3 % des bretons éligibles ont reçu leur dose de rappel

Ce dernier dispose aussi d’atouts : "les études lui rapportent un taux d’anticorps et une protection légèrement supérieurs", indiquait le professeur Alain Fisher. Autre note positive selon lui : "il semblerait aussi qu’une vaccination hétérologue, c’est-à-dire menée avec des vaccins différents, soit plus intéressante", concluait-il. Conformément à ces recommandations, l’ARS Bretagne et ses partenaires se mobilisent pour mener à bien - et dans les meilleurs délais - la campagne de rappel vaccinal auprès des + de 18 ans. D’ores et déjà 44,3 % de la population bretonne éligible a reçu sa dose de rappel. Parallèlement, sur les quatre dernières semaines, près de 30 000 personnes ont entamé leur schéma vaccinal portant à 96 % la part des + de 12 ans ayant reçu au moins une dose.

 Pfizer ou Moderna ?
  • La campagne de rappel vaccinal s’appuie sur les deux vaccins à ARN messager : celui de Pfizer et celui de Moderna (injecté en demi-dose).
  • Le type de vaccin utilisé lors des premières doses de vaccination n’a pas d’influence sur le choix du vaccin utilisé lors de la dose de rappel.
  • Il est recommandé que les personnes de moins de 30 ans reçoivent une injection du vaccin Pfizer. Cette consigne qui n’est pas appliqué dans tous les pays pourrait être amenée à évoluer au regard des études en cours.
En pratique
  • Les deux vaccins (Moderna et Pfizer) sont proposés en centres de vaccination. Toutefois, le vaccin Moderna sera majoritaire dans les centres de vaccination bretons (du fait de son conditionnement (24 doses par flacon) et des livraisons à venir.
  • Les professionnels de libéraux (médecins, pharmaciens, infirmiers…) peuvent administrer les deux vaccins, Pfizer ou Moderna.
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Présent en visioconférence, le Professeur Alain Fischer, a détaillé l'actualité de la campagne vaccinale contre la Covid-19

Aller plus loin


Campagne de rappel : point d’étape en Bretagne
  • 44,3 % de la population bretonne éligible à ce jour a effectué sa dose de rappel (617 649 personnes sur  1 394 288)
  • Augmentation de l’activité des 45 centres de vaccination (près de 100 000 rdv pris par semaine sur le mois de décembre)
  • Ouverture de 3 nouveaux centres de vaccination : Rennes "Villejean Malifeu" depuis le jeudi 2 décembre, Rennes "Site du Moulin Joué" depuis le samedi 4 décembre et Saint-Brieuc "Beaufeuillage" à compter du mercredi 8 décembre.
  • 83 630 injections réalisés par les professionnels libéraux sur la semaine du 29 novembre au 5 décembre (40 % des injections réalisées)
  • 1,5 million de doses seront disponibles pour les trois prochaines semaines en Bretagne (entre les centres de vaccination et la ville)
Point épidémique

Le taux d’incidence atteint ce lundi 6 décembre, 286,4 cas / 100 000 habitants en Bretagne (430,6 en France). C’est le niveau le plus haut jamais enregistré depuis le début de l’épidémie (le taux d’incidence le plus haut était de 240 pour 100 000 habitants au mois de novembre 2020)

Néanmoins, contrairement aux vagues précédentes, l’impact sur les hospitalisations ne se traduit pas de façon aussi corrélée, grâce à l’effet de la vaccination.

Même si l’activité reste soutenue, avec 382 patients hospitalisés dont 43 en réanimation, les analyses de la Cellule Régionale de Santé Publique France sur la période du 18 octobre au 14 novembre, confirment que l’incidence (soit la fréquence des admissions) chez les vaccinés schéma complet est 9,8 fois inférieure à celle chez les non vaccinés.

Les patients non vaccinés sont assez jeunes (âge médian de 55 ans), 81 % d’entre eux présentent des comorbidités. Les principales sont l’obésité (44 %) et l’hypertension artérielle (26 %).
Les patient complètements vaccinés sont plus âgés (âge médian 75 ans), 86 % présentent des comorbidités. Les principales sont l’hypertension artérielle (38 %), les pathologies pulmonaires (33 %) et les pathologies cardiaques (29 %).


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