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L’attestation de déplacement dérogatoire fait son retour avec le couvre-feu : ce qu’il faut savoir
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu’une nouvelle attestation sera à télécharger pour se déplacer lors du couvre-feu.
Par L'Obs
Publié le 15 octobre 2020 à 15h32
Mis à jour le 16 octobre 2020 à 11h17
Elle fait son grand retour. En version papier, et heureusement, aussi en version numérique. A partir de ce week-end dans les zones concernées, au moment du couvre-feu, de 21 heures à 6 heures du matin, toute personne devra se munir d’une attestation pour justifier ses déplacements, comme pendant le confinement du printemps dernier.
Elle sera nécessaire pour pouvoir sortir entre ces heures-là, dans les territoires où un couvre-feu sera imposé dès samedi minuit (comprendre : dans la nuit de vendredi à samedi), à savoir l’Ile-de-France et huit métropoles : Aix-Marseille, Lyon, Lille, Saint-Etienne, Rouen, Toulouse, Montpellier et Grenoble.
« Sur le site du ministère de l’Intérieur, il y a aura la possibilité de télécharger l’attestation nouvelle avec les mesures annoncées par le Premier ministre », a expliqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
L’attestation sera également disponible sur mobile. Les gens n’ayant pas accès à un smartphone ou une imprimante pourront « continuer à écrire sur un papier libre », comme lors du confinement.
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« L’attestation vaut une heure »
Cinq motifs possibles ont été listés par Jean Castex : raison de santé, raison professionnelle, aider un proche en situation de dépendance, devoir prendre un moyen transport comme un train ou avion, et sortir son animal de compagnie.
« L’attestation vaut une heure lorsqu’il s’agit de déplacements qui n’auraient pas de lien avec le travail », a précisé Gérald Darmanin. Pour les personnes travaillant après 21 heures ou avant 6 heures du matin, l’attestation sera à associer à un « justificatif de son entreprise ou sa carte professionnelle ».
En cas de manquement à ces obligations, on risque une amende de 135 euros et de 1 500 euros en cas de récidive. Pour ceux qui bafoueraient les règles à trois reprises, la peine encourue passe à six mois de prison et 3 750 euros d’amende, a prévenu le ministre de l’Intérieur.
Prenez bien soin de vous !