Comment va se dérouler le début de la campagne de vaccination qui démarre dimanche à Sevran et Dijon ?

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Pboulanger Prés.
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Comment va se dérouler le début de la campagne de vaccination qui démarre dimanche à Sevran et Dijon ?

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/vaccination-a ... dijon.html
Comment va se dérouler le début de la campagne de vaccination qui démarre dimanche à Sevran et Dijon ? 

Une feuille de route du gouvernement, consultée par « Le Monde », propose des solutions à l’enjeu du consentement « libre et éclairé » au vaccin pour les résidents d’Ehpad et les personnes hospitalisées, prioritaire pour la vaccination. 

Par L'Obs
Publié le 23 décembre 2020 à 16h32

 
Les premières injections sur le sol français du vaccin Pfizer contre le Covid-19 auront lieu à l’hôpital René-Muret à Sevran, en Seine-Saint-Denis, le dimanche 27 décembre, rapportent nos confrères du « Monde ». Le département n’a pas été choisi au hasard. La Seine-Saint-Denis a connu des taux particulièrement élevés de surmortalité liée au Covid-19 par rapport au reste de l’Hexagone.
 
Les vaccinations seront attribuées à quelques patients de l’unité de séjour de longue durée (USLD) de l’hôpital René-Muret. Le service, qui dépend de l’AP-HP, comprend 90 malades très âgés atteints de plusieurs pathologies, dont une grande partie souffrent de troubles neurocognitifs et donc plus sensible au Covid-19.
 
Un deuxième lieu de vaccination a été également choisi. D’après « Le Monde », il s’agirait du centre gériatrique du CHU de Dijon. Lors d’une interview sur TF1 le mardi 22 décembre, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a aussi évoqué un troisième lieu, toujours secret, qui serait « en discussion ». Selon le ministre, « quelques dizaines de résidents » seront vaccinés dimanche 27 décembre, pour faire en sorte que la France entame sa campagne vaccinale « le même jour » que « tous les pays de l’Union européenne » a-t-il ajouté. L’opération sera, par la suite, étendue à d’autres établissements.

Une avance sur le calendrier

Le processus de vaccination a connu une accélération. Initialement prévue début janvier, la campagne de vaccination commencera donc finalement le 27 décembre. Interrogé par « Le Monde », Aurélien Rousseau, directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, explique : « dès lors que les autorités sanitaires européennes ont donné un avis plus rapidement que ce qui était initialement annoncé, nous nous mettons en situation d’engager les opérations sans délai et dans le même tempo que tous les autres ».
 
Face à la multiplication des campagnes de vaccination dans le monde, l’exécutif a souhaité accélérer la cadence. Ainsi, l’autorisation de mise sur le marché du vaccin Pfizer par l’Agence européenne des médicaments a été publiée lundi 21 décembre, alors qu’elle était attendue par le gouvernement français pour la fin du mois. La Haute Autorité de santé (HAS), qui devait rendre son avis début janvier, s’exprimera finalement jeudi 24 décembre.
 
Mais le gouvernement ne veut pas donne l’impression d’une précipitation par rapport au calendrier prévu : « La vitesse, nous la prenons, mais pas la précipitation. Nous irons avec la confiance des Français et en toute liberté », a indiqué, mardi 22 décembre, le ministre de la santé, lors de son interview chez TF1.

Un consentement éclairé, oui, mais pas par écrit

Parmi les modalités de campagne de vaccination, l’épineuse question du consentement des personnes âgées ou malades figure en premier lieu. Dans une feuille de route adressée aux directeurs d’hôpitaux et d’Ehpad, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) détaille les modalités du recueil de consentement au vaccin par les résidents d’EHPAD et patients d’hôpital. Les employés d’Ehpad avaient demandé un consentement « par écrit » pour se protéger contre toutes plainte, susceptible d’intervenir après le vaccin. Proposition rejetée par le gouvernement qui se base sur un avis de la HAS et du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). « Il n’est pas recommandé de demander au résident lui-même de confirmer son consentement par écrit afin de rester au plus près des règles de droit commun applicables », indique le guide de la vaccination.
 
Selon « Le Monde », la même feuille de route prévoit une consultation médicale prévaccinale, au cours de laquelle les informations sur les vaccins seront délivrées aux patients. Cette consultation sera enregistrée dans un système d’information national, baptisé « Vaccin Covid », « qui sera opérationnel le 4 janvier ».
 
Pour celles et ceux qui ne pourraient donner un consentement « libre et éclairé ». Le guide du ministère précise que, dans ce cas, l’accord pour la vaccination sera demandé à leur « représentant légal », s’il est mandaté pour le représenter « en matière de santé ». Si aucun représentant légal, le consentement sera donné auprès de la « personne de confiance » si le résident l’a désignée au préalable, par écrit. Si cette personne n’existe pas, le personnel médical demandera alors à une « une personne de sa famille ou à défaut un de ses proches ». Si un résident ne correspond à aucun de ces cas de figure, alors la décision pourra être prise par un ou plusieurs membres de l’équipe soignante.

50 à 60 % des résidents consentants

Dans les Ehpad, un laps de temps pourra être accordé entre la communication des informations sur le vaccin et l’expression du consentement du résident. La DGCS indique dans le guide que « des supports complémentaires sur le vaccin Pfizer à destination des résidents, familles et professionnels seront transmis » avant le 27 décembre. Parmi ces supports d’informations, un film avec le professeur Alain Fischer, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement, qui répond aux questions posées sur le produit.
 
Un point noir subsiste tout de même : celui du refus de la vaccination par les personnes concernées. Interrogée par « Le Monde », Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa), estime que « 50 à 60 % des résidents seront consentants ». D’après elle, « c’est en laissant de la souplesse dans le déroulement de la procédure que nous irons vers un consentement plus large, quitte à ce que cela prenne plus de temps ».


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