Vaccination contre le Covid-19 : à quoi sert la dose de rappel, recommandée pour les plus de 40 ans ?

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Pboulanger Prés.
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Vaccination contre le Covid-19 : à quoi sert la dose de rappel, recommandée pour les plus de 40 ans ?

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... S-3-[sante]
Vaccination contre le Covid-19 : à quoi sert la dose de rappel, recommandée pour les plus de 40 ans ? 

D'après la Haute Autorité de santé, la troisième dose permet notamment de contrer "la baisse au cours du temps de l'efficacité vaccinale observée en vie réelle".
 
 
franceinfo
France Télévisions
Publié le 20/11/2021 17:21
Mis à jour le 20/11/2021 21:11

 
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Une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19, en juillet 2021. (Photo d'illustration) (VOISIN / PHANIE / AFP)
 
Les plus de 40 ans peuvent s'attendre à retrousser de nouveau leur manche. C'est du moins la recommandation de la Haute Autorité de santé qui, dans son avis du 19 novembre,
préconise l'administration d'une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 pour tous les adultes âgés de 40 ans et plus. Alors qu'une "cinquième vague" épidémique se dessine en France, cette nouvelle injection doit permettre de garantir la protection contre les formes graves de la maladie. Mais pas seulement. Franceinfo vous explique sur quelles bases scientifiques la HAS fonde sa recommandation.

Relancer l'efficacité du vaccin

C'est un objectif déjà bien connu : la dose de rappel sert d'abord à prolonger l'efficacité du vaccin, qui a tendance à s'éroder au fil des mois, surtout chez les plus fragiles. "Les études les plus récentes confirment une baisse au cours du temps de l'efficacité vaccinale observée en vie réelle contre les infections liées au variant Delta (de 30 à 70%)", rappelait déjà la Haute Autorité de santé dans un avis rendu début octobre. Là, la HAS étend donc aux plus de 40 ans les préconisations émises à l'encontre des plus de 65 ans et des populations dites "à risque". Selon l'organisme sanitaire, la dose de rappel doit être administrée six mois après avoir complété son premier schéma vaccinal et être réalisée avec un vaccin à ARN messager.

Dans son dernier avis, la HAS s'appuie sur l'évolution de la vaccination en Israël, pays qui partage l'ensemble de ses données avec les chercheurs ainsi que les laboratoires à l'origine des principaux vaccins contre le Covid-19. La HAS cite notamment cet article du Lancet (en anglais) qui constate "une diminution du risque de survenue d'infections, de formes sévères, d'hospitalisations et de décès chez les personnes de 40 ans et plus ayant bénéficié d'une dose de rappel, comparativement à celles qui n'en n'ont pas bénéficié" dans l'Etat hébreu.

Eviter la propagation du virus

L'objectif de cette troisième dose est aussi collectif. Avec près de 75% de sa population vaccinée (un taux qui grimpe à 89% pour les plus de 18 ans), la France affiche l'une des couvertures vaccinales les plus élevées d'Europe. Mais cette couverture n'est pas infaillible, comme l'a souligné sur franceinfo la professeure Dominique Le Guludec, présidente du collège de la HAS. D'ailleurs, d'après elle, une contamination après la vaccination "remet les compteurs à zéro, en quelque sorte".
 
Dans un second avis rendu le 19 novembre, la Haute Autorité de santé alerte en effet sur le cas de personnes infectées malgré une vaccination complète, dont l'immunité devient "insuffisante". L'organisme recommande désormais l'administration d'une dose additionnelle six mois après l'infection "pour les personnes éligibles au rappel et chez qui l'infection est survenue après un schéma vaccinal complet". En généralisant cette pratique, "peu importe l'âge", Dominique Le Guludec estime que le vaccin pourrait avoir un "bénéfice collectif" en cassant les chaînes de transmission. Des études menées par l'Institut Pasteur sont en cours pour vérifier cette hypothèse

Faire reculer les contaminations ? 
 
Cité par Le Parisien, le chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), Jean-Daniel Lelièvre, assure de son côté que cette troisième dose est intéressante notamment pour abaisser les mesures barrières et revenir à une vie plus normale : "Les deux doses protègent contre les formes graves. La troisième fait reculer les contaminations", clame-t-il, à condition que les patients respectent bien le délai de six mois après la deuxième injection pour la recevoir. En deçà des six mois, le rappel ne stimule pas de manière aussi spectaculaire l'immunité.
Si la Haute Autorité de santé estime qu'il est trop tôt pour recommander une nouvelle dose de rappel aux personnes de moins de 40 ans, plusieurs signes laissent penser que cette campagne pourrait bientôt concerner l'ensemble de la population adulte en France. D'abord, outre l'article de The Lancet, plusieurs études montrent que la dose de rappel est sûre et efficace. Autre donnée importante, la France dispose d'assez de doses de vaccin pour organiser une campagne de rappel rapidement. Interrogé le 10 novembre sur le conditionnement du pass sanitaire à la dose de rappel, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, prévenait d'ailleurs sur franceinfo que cette mesure pourrait, à terme, concerner d'"autres publics".


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