Covid-19, grippe, bronchiolite... Faut-il s'inquiéter de la hausse des cas avant les fêtes ?

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Pboulanger Prés.
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Covid-19, grippe, bronchiolite... Faut-il s'inquiéter de la hausse des cas avant les fêtes ?

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... S-3-[sante]

Covid-19, grippe, bronchiolite... Faut-il s'inquiéter de la hausse des cas avant les fêtes ? 

Dans un contexte de hausse des cas de Covid-19, de grippe et de virus respiratoires, Santé publique France rappelle l'importance des gestes barrières et de la vaccination pour profiter de retrouvailles en famille.


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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Publié le 17/12/2023 06:58
 
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Une pharmacienne avec une dose de vaccin contre le Covid-19, le 13 décembre 2023, à Roubaix (Nord). (THIERRY THOREL / MAXPPP)
 
Ils n'ont pas besoin d'invitation pour débarquer au réveillon. Covid-19, grippe, bronchiolite... Les virus respiratoires de l'hiver font leur retour, alors que se profilent les vacances scolaires. Au point de rendre la situation tendue dans les hôpitaux et de contraindre l'Agence régionale de santé du Grand Est, jeudi 14 décembre, à activer le plan blanc dans les hôpitaux alsaciens. Un moyen pour les directeurs d'établissement de déprogrammer les opérations considérées comme non urgentes et de réquisitionner du personnel. A l'approche de Noël et du Nouvel An, synonymes de réunions de familles, faut-il s'inquiéter ? 
 
"La situation n'est pas aussi critique qu'en 2020 et 2021, car le niveau d'immunité général de la population est plus important aujourd'hui", constate l'épidémiologiste Yves Buisson, tout en invitant à la prudence. "Mais ce meilleur niveau d'immunité ne vaut pas pour les personnes plus âgées, immunodéprimées et les femmes enceintes, qui ont plus de risques de faire de formes graves", poursuit-il, recommandant à toutes les personnes qui seront en contact avec des personnes à risques pendant les fêtes de se vacciner contre la grippe et le Covid-19.
 
à lire aussi Grippe et Covid-19 : le ministre de la Santé appelle les Français à se faire vacciner avant les fêtes de fin d'année
 "Il faut rappeler qu'aller visiter des personnes âgées pendant les fêtes nécessite vraiment d'être prudent", a de son côté insisté Isabelle Parent, épidémiologiste à l'agence Santé publique France, lors d'une conférence de presse mercredi. Car l'Alsace n'est pas la seule région en difficulté.

Le pic de bronchiolite bientôt atteint ?

En ce qui concerne la bronchiolite, cette infection respiratoire qui touche les nourrissons et peut, dans les cas les plus graves, nécessiter une hospitalisation, l'intégralité de l'Hexagone est toujours en phase épidémique, relève Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire. Et si les autorités sanitaires constatent une "diminution des indicateurs syndromiques", elles soulignent qu'ils restent "à un niveau restant toujours élevé".
 
Ainsi, chez les moins de 2 ans, l'agence de santé publique a comptabilisé 7 045 passages aux urgences pour bronchiolite et 2 187 hospitalisations. Néanmoins, "un pic se dessine, à confirmer les semaines suivantes", d'après l'épidémiologiste Nicolas Méthy. En conférence, le scientifique de Santé publique France a aussi évoqué "un niveau atteint qui est inférieur à celui de la saison précédente", durant laquelle la triple épidémie de grippe, Covid-19 et bronchiolite avait été particulièrement virulente.

Un variant JN.1 qui relance le Covid-19

Si les chiffres sont rassurants pour les plus petits, ils le sont moins du côté du Covid-19, de la grippe, des virus respiratoires et des rhinovirus. Dans son dernier bulletin épidémiologique, Santé publique France fait état d'une augmentation des cas, que ce soit en médecine de ville et à l'hôpital. Par exemple, plus de 4 350 passages hebdomadaires pour suspicion de Covid-19 ont été recensés, suivies de plus de 1 820 hospitalisations. 
 
"Les indicateurs sont assez évocateurs de cette circulation active du virus", confirme Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus des infections respiratoires de l'Institut Pasteur, dans Le Figaro. La faute à un nouveau variant appelé JN.1. "En raison de nouvelles mutations, il est possible qu'il soit moins bien reconnu par notre système immunitaire, ce qui pourrait expliquer sa prédominance", poursuit Vincent Enouf.
 
"On est dans une phase intermédiaire, pas encore endémique comme la grippe saisonnière", explique l'infectiologue Xavier Lescure à l'AFP. Pour ce qui est de la grippe, justement, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est passée cette semaine en phase d'épidémie et les régions Occitanie, Hauts-de-France et Pays de la Loire en phase pré-épidémique, toujours selon Santé publique France. En outremer, Mayotte est toujours en phase épidémique et la Guyane a été placée en phase pré-épidémique et La Réunion en post-épidémique.

Des vaccinations à la peine

"Dans ce contexte et à l'approche des rassemblements des fêtes de fin d'année, il s'avère important que les personnes à risque se protègent en ayant recours à la vaccination contre la grippe saisonnière et la Covid-19 et que chacun continue d'adopter les gestes barrières", comme le port du masque en cas de symptômes dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles, rappelle Santé publique France. Il faut dire que la campagne vaccinale lancée cet automne est à la peine.
 
Et ce malgré la possibilité de se faire vacciner en même temps contre le Covid-19 et la grippe. Seuls 25,6% des 65 ans et plus ont reçu leur injection contre le Covid-19, et moins d'un tiers (32,4%) contre la grippe, toujours selon Santé publiqué France. Ils étaient pourtant 51,2% à l'avoir fait en 2022-2023, d'après le ministère de la Santé (PDF), ce qui est encore loin des 75% recommandés par l'Organisation mondiale de la santé. Au point que même le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a appelé à "un rebond de la vaccination" pour "passer de bonnes fêtes".
 
Idem pour le port du masque. A défaut de se faire vacciner, Yves Buisson recommande, à l'approche des réunions de famille, "de porter un masque dans les lieux clos, comme les transports ou les grands magasins". "Ce n'est pourtant pas un gros effort", ajoute-t-il, "mais je constate que nous ne sommes pas nombreux à le faire." "En France, on ne s'est pas encore approprié ce geste-barrière qui est essentiel", a regretté Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France. En effet, selon une enquête de l'agence sanitaire menée en septembre, à peine plus d'un Français sur deux (54%) juge nécessaire de porter un masque s'il a des symptômes comme une toux ou de la fièvre.



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