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Santé : le ministre Frédéric Valletoux souhaite ouvrir une discussion sur la liste des affections longue durée, qui "date des années 1980".
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18h20 franceinfo
Jean-François Achilli
Du lundi au vendredi à 18h20
Invité vendredi sur franceinfo, le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, précise ses propos polémiques au sujet de l'actuel dispositif de prise en charge des affections longue durée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié le 08/03/2024 19:08 Mis à jour le 08/03/2024 19:12
Frédéric Valletoux sur franceinfo, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux précise, vendredi 8 mars, sur franceinfo son projet d'économies sur les affections longue durée (ALD) alors qu'il a déclaré la semaine dernière à l'Assemblée nationale vouloir "réfléchir à la pertinence" de l'actuel dispositif de prise en charge des ALD, qui représente "deux tiers des remboursements" de l'Assurance maladie.
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Il explique vouloir "ouvrir une discussion avec les associations de patients et les médecins" sur la liste des ALD, qui date des années 1980. "Peut-être qu'à l'arrivée, on ne touchera rien au système", qui concerne 13 millions de personnes en France, affirme-t-il alors que des travaux sur le sujet sont en cours.
"Il n'est pas question de fragiliser notre pacte social"
25 associations de malades chroniques (cancer, Alzheimer, diabète...) lui ont écrit pour lui faire part de leurs inquiétudes. Le ministre pointe "une lecture peut-être un peu rapide des propos que j'ai eus : j'ai bien dit qu'on ne toucherait pas aux ALD dans le sens où ceux qui nécessitent d'être accompagnés dans leur pathologie, dans leur maladie, continueront à l'être par la solidarité nationale, par le système d'Assurance maladie." Il s'agit selon lui d'"un fait acquis". "Il n'est pas question de fragiliser, de donner un coup de canif à ce qui est au cœur de notre pacte social", tient-il à rassurer.
"Pour autant, la liste des ALD date des années 1980 : l'idée n'est pas de restreindre les droits, c'est de voir s'il est toujours pertinent, dans un accompagnement des pathologies qui mobilise énormément des dépenses de l'Assurance maladie aujourd'hui, de faire figurer des pathologies qui au fil du temps, c'est-à-dire une quarantaine d'années", ont connu "des progrès médicaux énormes", se justifie le ministre.
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